Certains de nos candidats ont eu fort à faire au démarrage. En tout cas, une chose est sûre: ils possèdent tous une impressionnante force de caractère. Ils s’immergent de mieux en mieux dans leurs épreuves, et abordent les exigences élevées de manière professionnelle.
Le premier jour a été ardu pour Manuel Bieri, modeleur technique. Il a mal démarré, nous raconte-t-il, mais a tout de même terminé à temps. «Aujourd’hui, tout s’est bien mieux passé. J’ai réussi 2–3 détails, et je me ressaisis et j’ai retrouvé ma motivation.» Ce Soleurois de 20 ans nous résume son état d’esprit – que l’on retrouve chez beaucoup de ses coéquipiers. Ainsi, Sonja Monn, tailleuse de pierre, a eu du mal à démarrer, car réaliser des gabarits en tremblant n’est pas chose facile... Mais elle s’est bien débrouillée, estime son expert Jean-Luc Braun. Et dès qu’elle s’attaque à la pierre, sa nervosité s’évapore: «Toucher de la roche, c’est le travail que j’aime.»