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WorldSkills 2017 – les émotions au rythme de douche écossaise

Debrunner Acifer WorldSkills Competitions 2017 SwissSkills Team

En ce troisième jour d’épreuves, l’équipe SwissSkills subit tout le spectre des émotions: si certains estiment avoir raté leur ouvrage, d’autres sont très satisfaits et confiants. Et il y a ceux qui sont dans la dernière ligne droite, aiguillonnés passionnément par leur fans. Ils devront tout donner aujourd’hui, ne pas relâcher les efforts jusqu’à la dernière minute.

«C’était une drôle de journée», raconte le mécatronicien automobile Riet Bulfoni. L’épreuve du matin, il pense l’avoir ratée. Il était abattu, déprimé. «Mais j’ai reçu beaucoup de soutien, de l’équipe SwissSkills en particulier. Elle m’a redonné le moral et l’après-midi, j’ai pu donner le meilleur de moi-même.» Tout s’est alors déroulé comme prévu, «en fait, à merveille: j’ai terminé à temps et suis satisfait de l’après-midi».

Debrunner Acifer WorldSkills Competitions 2017 SwissSkills Team

Silvio Tönz, fraiseur CNC, termine ses épreuves à midi déjà, son confrère Patrick Meier, tourneur CNC, un peu plus tard. Les deux sont fêtés par une cohorte de fans, à grands coups de cloches et de drapeaux. Ces journées ont été très éprouvantes, la pression du temps était considérable, estime Patrick Meier; «Mais comme c’est bon de voir qu’autant de monde est là pour nous encourager!»

Le concepteur web Emil von Wattenwyl a lui aussi terminé son marathon d’épreuves, mais est toujours en «mode concours»: «C’était brutal, vraiment, la pression était énorme, je tremble encore et mon corps est plein d’adrénaline.» À part quelques heures de sommeil, il a travaillé intensément près de 40 heures. La pression mentale était extrême: «Pour l’instant je suis super joyeux, heureux d’avoir participé et je sais que je me rappellerai longtemps de ce voyage.»

Debrunner Acifer WorldSkills Competitions 2017 SwissSkills Team

Pour Michael Graf, métallurgiste, l’épreuve est loin d’être terminée. Dans son métier, le début du concours a été retardé, ce qui l’a rendu «un peu nerveux». «Les journées de travail ont été plus longues et plus intenses, parce que nous devons réaliser notre projet de 22 heures en trois jours», explique-t-il en ajoutant, philosophe: «C’est comme ça, on n’y peut rien et il faut donc faire avec.»